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Atelier sur les modèles de leadership féminin organisé par la PAFO: la LOFEPACO et la CONAPAC participent à cet atelier à Kigali

Clôture ce Vendredi 22 Novembre 2024 d’un atelier sur le Programme Femme Leaders organisé par l’Organisation Panafricaine des Agriculteurs (PAFO) à Kigali. Cet atelier rassemble des femmes leaders d’Afrique et d’Allemagne, pour renforcer leur rôle dans le leadership agricole, le plaidoyer et la gestion des ressources. Soutenu par Andreas Hermes Akademie (AHA) et l’Association Allemande des Femmes Rurales, ce programme unique vise à former des modèles de leadership féminin dans le secteur agricole et à surmonter les défis auxquels font face les femmes agricultrices de l’Afrique en particulier et du monde entier en général. Du 18 au 22 Novembre 2024, les femmes leaders de l’Afrique et celles de l’Allemagne ont pris part à cet atelier. La République Démocratique du Congo (RDC) était représentée ici par Kavira Kapitula Espérance et Espérance Nzuzi, respectivement Présidentes des Conseils d’Administration de la LOFEPACO (Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo) et de la CONAPAC (Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo). Cet atelier vise à offrir aux femmes dirigeantes des espaces leur permettant de partager leurs expériences et de renforcer leurs capacités afin que davantage de femmes fortes occupent des postes de direction. Spécifiquement, ces échanges cherchent à établir des réseaux et de relations entre les femmes aux niveaux international (Allemagne – pays partenaire africain), régional et national. Cinq jours durant, les participantes ont suivi plusieurs enseignements axés notamment sur : les tâches et responsabilités des leaders, les techniques d’argumentation et de présentation, la gestion du temps, comment amener le changement au sein d’une organisation et le triangle magique, la gestion des conflits, la facilitation d’une réunion, comment coexister avec d’autres leaders ?; tout cela dans l’objectif de renforcer leurs capacités afin que celles-ci occupent des postes de direction et de commande au sein des organisations. Il faut noter qu’u cours de cet atelier, des travaux en carrefours ont également été au menu. Les participantes se sont dit très satisfaite de la bonne matière apprise et du bon déroulement de cette session d’échange.

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Échanges d’expériences et de savoir-faire entre les jeunes agriculteurs et éleveurs de Mubana et Kipese, bénéficiaires du projet financé par la Fondation COLLIBRI : La LOFEPACO salut l’engagement des jeunes bénéficiaires

Dans le cadre de la capitalisation des acquis du projet « Promotion des droits économiques des jeunes agriculteurs et éleveurs en territoire de Lubero », la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO) a organisé des visites d’échanges d’expériences et de savoir-faire entre les jeunes bénéficiaires dudit projet. Cette activité qui a réuni au-moins 40 jeunes venus de Mubana et Kipese, deux zones d’intervention de ce projet financé par la fondation COLLIBRI, s’est tenue à Kipese en date du 9 Octobre 2024. C’est la salle communautaire de Kipese qui a servi de cadre pour le bon déroulement des activités y relatives. Dans ses mots d’ouverture, le fonctionnaire délégué de la commune rurale de Kipese, Paluku Kangitsi, a vivement salué les efforts de la LOFEPACO et son partenaire, la Fondation COLLIBRI qui se donnent du jour au jour pour encadrer la jeunesse de sa juridiction. « C’est une joie pour moi de voir la LOFEPACO penser à la jeunesse de notre contrée. Avec ce projet financé par la fondation COLLIBRI, vraiment nous témoignons que cela a changé la vie des jeunes de Kipese et amélioré leurs conditions de vie. Avec ces échanges d’expérience entre les jeunes de Mubana et ceux de Kipese, nous espérons que cela va encore renforcer leur connaissance en agriculture et élevage. C’est vraiment quelque chose de bon que nous reconnaissons de la LOFEPACO. Que vive notre jeunesse, que vivent la LOFEPACO et la fondation COLLIBRI, notre commune sera développée avec l’appui de chacun de nous » a dit l’autorité locale, Paluku Kangitsi. Lors de ces échanges, les participants ont visité de champs de pomme de terre ainsi que des clapiers. Au cours de la descente sur terrain, les questions posées aux bénéficiaires ont tourné autour de différentes techniques appliquées pour la culture de pomme de terre et l’élevage de lapin ; mais également des avantages reçus de ces activités. Des questions en focus groupes ont également été débattues par les jeunes de deux sites où se déroule le projet.  Au cours de ces échanges, les représentants des bénéficiaires du projet « Promotion des droits économiques des jeunes agriculteurs et éleveurs en Territoire de Lubero », le partenaire de mise en œuvre de ce projet (LOFEPACO), les autorités locales ont abordé plusieurs points en rapport avec la culture de la pomme de terre, du café et l’élevage du lapin. Esdras Kambale Katsiwa, un jeune de Kipese, pensionné de l’élevage du lapin et agriculteur de la pomme de terre, salut a juste valeur l’organisation de cette activité. Tout en témoignant positivement de l’apport du projet, celui-ci fait savoir que ces échanges leur ont permis d’acquérir encore plus sur le projet « Promotion des droits économiques des jeunes agriculteurs et éleveurs en territoire de Lubero » : « A travers ces échanges organisés par la LOFEPACO et son partenaire Fondation COLLIBRI, je viens d’acquérir plusieurs idées concernant l’agriculture du café. On vient de nous apprendre qu’avant de planter le café, il faut d’abord vous rassurer de votre champ, voir s’il remplit toutes les conditions c’est-à-dire, voir s’il y a de l’engrais ; On vient de nous montrer les différentes étapes à suivre pour planter le cafs. Vraiment ces échanges sont totalement riches pour nous » ; a fait savoir ce participant. Kahambu Minda Ya Kera Gentille, point focal du projet a fait savoir que ces échanges d’expérience visent à renforcer les capacités des acteurs clés dans le développement de la filière pomme de terre, café et lapin à Mubana et Kipese ; et qu’ils permettront le partage des expériences, les acquis, les connaissances et les résultats obtenus par les jeunes agro-éleveurs de ces deux sites en plus des expériences et résultats dans la conduite et la gestion des associations villageoises d’épargne et de crédit.

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Semaine du Manioc organisée à Muhanga par le syndicat Ingabo: la LOFEPACO a participé aux activités

Clôture Vendredi 25 Octobre dernier des activités de la semaine du manioc organisée à Muhanga par le Syndicat Ingabo dans le cadre du projet FO4ACP, en collaboration avec l’EAFF (Eastern Africa Farmers Federation). Les cérémonies y relatives se déroulent dans les enceintes de l’hôtel Lucerna dans le district de Muhanga c’est dans la province du Sud au Rwanda. Démarré depuis Mercredi 23 jusqu’au 25 octobre, soit trois jours durant, cette activité a été organisée dans le but de promouvoir un modèle de la chaîne de valeur du manioc constituant un système alimentaire de base dans plusieurs pays Africains et s’est déroulée sous le thème : « Exploiter les opportunités disponibles pour améliorer la contribution de la chaîne de valeur du manioc aux systèmes alimentaires durables ». Au cours de cette activité dite « Semaine du manioc », les participants à cette session, essentiellement des chercheurs sur les innovations, ont échangé des expériences et mené des discussions sur les systèmes semenciers et les stratégies d’augmentation de la production de manioc. Ces derniers ont exploré comment le manioc peut plus contribuer aux systèmes alimentaires durables et améliorer de subsistance des agriculteurs à travers le monde. Il faut le dire, la semaine du manioc rassemble les principaux acteurs du secteur agricole pour évaluer collectivement l’état actuel de l’industrie et élaborer des recommandations concrètes pour soutenir l’agriculture qui reste l’épine dorsale de l’économie du pays. Cet évènement a été organisé par le syndicat des agriculteurs INGABO à travers le projet FO4ACP, en collaboration avec l’EAFF et d’autres partenaires du projet, notamment la LOFEPACO. Notons que dans le cadre de ce projet, la LOFEPACO encadre 275 agro-commerçants réunis à travers 11 structures, dont la plupart sont à caractère coopératif, œuvrant en Territoires de Beni et de Lubero au Nord-Kivu. Cette valeur nutritionnelle élevée du manioc Le manioc est plus qu’un aliment de base riche en calories. C’est un aliment polyvalent qui peut être transformé en farine, en frites ou en amidon, fournissant des glucides, des fibres, des vitamines et des minéraux essentiels à des millions de personnes à travers l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. Avec un bon enrichissement, les produits du manioc peuvent également remédier aux carences en micronutriments, telles que le fer et la vitamine A, contribuant ainsi à la santé et au bien-être des populations vulnérables. Le manioc, un moteur de croissance économique Le rôle du manioc s’étend au-delà de l’alimentation des personnes ; il alimente les économies. Qu’il s’agisse de petits exploitants agricoles ou de transformateurs à grande échelle, le manioc est une culture génératrice de revenus qui peut transformer les moyens de subsistance. Ses sous-produits sont utilisés dans la production d’aliments pour animaux, de biocarburants et de produits industriels, créant de nouvelles opportunités de marché. En investissant dans les chaînes de valeur du manioc, les pays peuvent non seulement réduire la faim, mais aussi stimuler l’économie rurale, réduire la pauvreté et créer des emplois. Le manioc, une souveraineté alimentaire et autonomisation locale La promotion du manioc en tant qu’aliment de base renforce la souveraineté alimentaire ; le droit des citoyens à définir leurs propres systèmes alimentaires. Dans les régions où le manioc est autochtone, comme l’Afrique subsaharienne, il représente plus que la simple subsistance; il est un symbole du patrimoine culturel et de l’autonomie. En exploitant les connaissances locales et en soutenant la production de manioc, les communautés peuvent réduire leur dépendance à l’égard des céréales importées, renforçant ainsi leur résilience aux fluctuations du marché alimentaire mondial.

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Célébration de la Journée internationale de la femme rurale et de la Journée mondiale de l’alimentation : la femme joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire (LOFEPACO)

Le 15 et le 16 Octobre de chaque année, le monde célèbre respectivement la journée réservée à la femme rurale et celle de l’alimentation. La Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo, LOFEPACO, une Organisation, qui accompagne la femme rurale dans la production agricole en quantité et en qualité, a commémoré ces deux journées avec ses membres de différents sites et plus spécifiquement dans 3 bassins de production, à savoir Kyatsaba, Mutwanga et Kyatenga, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Pour la journée du 15 octobre, les femmes ont été édifiées avec le thème « Valoriser les actrices essentielles du développement agricole » et pour celle du 16 octobre, c’était autour du thème « le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs » Devant plusieurs femmes agricultrices du territoire de Beni, Kavira Kapitula Espérance, Présidente du Conseil d’Administration de la LOFEPACO, a longuement parlé du rôle de la femme rurale au sein de la communauté tout en demandant à cette femme de ne pas baisser les bras et d’aller de l’avant pour l’amélioration de son quotidien basé sur l’agriculture. « Nous devons savoir que nous sommes des nourricières du monde entier, c’est un grand rôle que nous jouons, nous femmes rurales. » Elle ajoute à disant: « Ne baissons pas les bras, allons de l’avant avec nos activités agricoles pour sauver l’humanité contre l’insécurité alimentaire. Sans la femme rurale, il n’y aurait pas de nourritures et le taux de mal-nourris serait tellement à la hausse » a dit Kavira Kapitula Espérance devant les femmes du Territoire de Beni, venues pour participer aux activités de deux journées.  Femmes agricultrices : au cœur des inégalités Au cours de la célébration de la journée internationale de la femme rurale et de la journée de l’alimentation, les participantes ont émis le regret de voir que les femmes en particulier, productrices sont confrontées aux inégalités et font face à de nombreux obstacles sociaux, économiques et politiques. Les prix de leurs productions sont faibles, elles ont des difficultés d’accès à la terre, au crédit, aux intrants agricoles, au marché de leurs produits, aux techniques et aux services d’éducation, se désolent les femmes rurales, qui indiquent que cela serait également à la base de quelques cas de mal-nourris qui s’enregistrent dans la zone. Femmes agricultrices : la clé de la solution Alors que les chiffres de la faim dans le monde sont en augmentation et que 1 personne sur 9 est sous-alimentée selon le rapport de FAO, les femmes ont un rôle crucial à jouer. En effet, la FAO estime que si les femmes avaient autant accès aux ressources et aux opportunités que les hommes, elles pourraient augmenter leur production de 30 %, ce qui pourrait permettre de réduire le nombre de personnes souffrant de la faim de plus de 150 millions. En cette journée internationale et mondiale de la femme rurale et celle de l’alimentation, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo, LOFPEACO, appelle les humanitaires ainsi que le gouvernement congolais à se battre et à tout mettre en place pour mettre la femme rurale dans son bain afin de lutter contre l’insécurité alimentaire dans les pays du Sud, favoriser le développement de l’agroécologie paysanne et flécher une majorité des financements vers la réduction des inégalités femmes-hommes.

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Butembo : la LOFEPACO constate que l’insécurité dans l’Est ‘‘vulnérabilise la femme rurale et déstabilise le prix des denrées vivrières’’

L’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo continue d’empêcher la femme rurale de donner facilement sa contribution à la production agricole. Plusieurs zones d’exploitation sont déjà abandonnées par cette cultivatrice. Une situation qui la rend vulnérable et déstabilise le prix des denrées vivrières, selon la Ligue des organisations des femmes paysannes du Congo (LOFEPACO). RADIOMOTO.NET est allé aborder cette structure au sujet de l’impact de la situation sécuritaire sur le travail de la femme rurale, ce 15 octobre 2024, une journée lui dédier. Selon la secrétaire exécutive de la LOFEPACO, l’intervention de la femme rurale dans la production agricole est confrontée à l’activisme des forces négatives. La femme rurale a peur des massacres, du viol, du kidnapping. Elle, qui devrait camper dans son champ en des périodes culturales, est obligée d’être nomade lorsque son champ est insécurisé, se désole Zawadi Vihumbira Kahindo. Pendant ce temps, fait-elle constater, ce sont les cultures qui se détériorent faute d’entretien ou sont même volés. Ce qui ne permet pas que la femme rurale donne le meilleur d’elle-même. Dans son nomadisme, elle tente de servir le panier de la ménagère. Mais, l’inflation de prix des denrées alimentaires à cause de leur rareté et la faible production fait, encore, peiner la communauté, explique Zawadi Vihumbira Kahindo. “Si vous allez au marché aujourd’hui, vous allez constater que le prix alimentaire a sensiblement augmenté. Je donne l’exemple du riz, comme la LOFEPACO accompagne les riziculteurs en territoire de Beni. Bien avant, on faisait le bassin d’Isale-Graben. Mais aujourd’hui, ça fait presque deux ans, ce bassin a été abandonné. Ça fait 2 ou 3 ans que le prix du riz est à la moyenne de 1$, même au-delà. Le riz importé est tellement moins couté que celui que nous produisons localement. Cela s’explique par le fait que les zones où il y avait des grandes productions sont aujourd’hui sous le contrôle des rebelles et l’accès n’est pas facile dans ces zones”, a-t-elle fait remarquer. La LOFEPACO rassure, toutefois, qu’elle continue de mener des plaidoyers afin que la femme rurale soit remise dans les conditions de travail idéales. C’est dans ce cadre que la secrétaire exécutive de cette organisation invite les autorités à rétablir la paix à l’Est de la RDC. Il convient de noter que la femme rurale est cette femme qui vit dans le milieu rural avec comme activité principale : l’agriculture. Avec la Rédaction de la RMBB/Butembo

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Journée mondiale de la femme rurale 2024 : Valoriser les actrices essentielles du développement agricole

Le 15 octobre 2024, la Journée mondiale de la femme rurale nous offre l’occasion de célébrer et de reconnaître le rôle essentiel des femmes rurales dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Ces femmes représentent 40 % de la main-d’œuvre agricole mondiale et transforment 80 % des produits agricoles en Afrique. Cependant, elles continuent de faire face à des obstacles majeurs dans l’accès aux ressources agricoles et la participation aux décisions stratégiques. Les défis persistants pour les femmes rurales « Bien que les femmes rurales jouent un rôle crucial dans l’agriculture, elles rencontrent des difficultés pour accéder aux terres, aux semences et aux équipements agricoles », a fait savoir Zawadi Vihumbira Kahindo, secrétaire exécutive de la LOFEPACO. Elle ajoute:  « Elles sont également exclues des processus décisionnels, ce qui limite leur influence. Le changement climatique et les conflits armés aggravent cette situation, augmentant leur charge de travail et leur responsabilité familiale​ », regrette la coordonnatrice de la LOFEPACO. Soutien au leadership des femmes rurales avec la LOFEPACO La Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO), convaincue de l’importance du rôle des femmes rurales et de leur leadership, sous l’accompagnement de ses partenaires, définies des programmes de leadership des femmes rurales. « Sont des programmes que nous mettons en place pour accompagner la femme rurale ; à lui montrant son importance et sa contribution au sein de la communauté. Nous l’enseignons et nous l’invitons à s’impliquer dans les actions du leadership tout à les montrant leur place dans les actions de plaidoyer et développement de notre zone », a fait savoir Kavira Kapitula Espérance, présidente du Conseil d’Administration de la LOFEPACO. Elle indique que ces initiatives visent à garantir une meilleure représentation des femmes dans les instances prise de décision, pour que la femme apporte également sa part dans le processus de paix et de développement de notre pays. Déroulement de la journée dans différents sites Et pour colorer cette journée réservée à la femme rurale, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo LOFEPACO, a réuni ses membres dans différents sites; partout là, les femmes accompagnées par la LOFEPACO, ont suivi des enseignements renforçant leur leadership et autonomisation. En cette Journée mondiale de la femme rurale 2024, il est essentiel de célébrer et soutenir l’autonomisation des femmes rurales. En renforçant leur leadership, en améliorant leur accès aux ressources agricoles, et en encourageant leur participation aux décisions stratégiques pour un développement rural inclusif et équitable. Que dit la déclaration des femmes rurales africaines ? La Déclaration des femmes rurales africaines, adoptée lors du Forum des femmes rurales de la PAFO, souligne le rôle crucial des femmes dans l’agriculture africaine tout en mettant en lumière les nombreux obstacles auxquels elles font face. Parmi ces défis figurent l’accès limité aux terres, aux ressources et aux technologies. La Déclaration propose dix recommandations clés, dont des réformes légales, un meilleur accès au financement, et une représentation accrue des femmes dans les instances décisionnelles, renforçant ainsi leur leadership pour un développement agricole durable. Pour cette année 2024, cette journée a été célébré sous le thème: « valoriser les actrices essentielles du développement agricole », au niveau international; alors qu’on niveau local, le thème retenu est: « Célébrer et soutenir l’autonomisation des femmes rurales en renforçant leur leadership et en reconnaissant le rôle essentiel dans l’agriculture et la sécurité alimentaire ».

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Butembo : Les Organisations Paysannes, partenaires du CSA, clôturent l’atelier pratique de capitalisation d’expériences de mise en œuvre du processus de Recherche-Action dans le cadre du projet FORI

La Province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC, tend vers des pratiques agroécologiques intégrées ; confirmation faite Mercredi 2 Octobre 2024 par des Organisations Paysannes (LOFEPACO, SYDIP, COONCENKI et FOPAC-NK) partenaires du Collectif Stratégiques Alimentaire, CSA. C’était à l’issu de l’atelier pratique de capitalisation d’expériences de mise en œuvre du processus de Recherche-Action dans le cadre du projet Innovation participative de pratiques agroécologiques dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. Ce projet, mis en œuvre depuis 2022, par des organisations LOFEPACO, SYDIP, COONCENKI et la FOPAC-NK en collaboration avec les chercheurs du Centre de Recherche Agronomique et Vétérinaire (CERAVEG) de l’UCG/Butembo, met en premier plan des pratiques agroécologiques pour  une gestion plus durable de la fertilité du sol (biofertilisant) et la lutte contre les ravageurs (bio-pesticides) des principales cultures (maïs, riz et pomme de terre). Tous les participants ont exprimé une grande satisfaction et se sont engagés à mettre en œuvre les plans d’action des projets sur le terrain. Au cours de cet atelier, qui a été tenu du 29 Septembre au 02 Octobre 2024, chaque organisation a procédé à la présentation de ses expériences acquises et mises en œuvre depuis 2022 ; année du début du projet jusqu’à ces jours, avant d’effectuer une descente sur terrain à Mandimba, l’un des sites d’expérimentation de la LOFEPACO se trouvant dans le groupement Isale-Bulambo, chefferie des Bashu dans le territoire de Beni. Ici, les participants à l’atelier ont échangé avec les agriculteurs et apprécié leurs réalisations avant de visiter des champs d’expérimentation installés. Cette descente a connu la participation du Consultant Laurent Dietsch du GERDAL (Groupement d’Expérimentation et de Recherche : Développement et Actions Localisées), des agents et cadres de de quatre (4) OP (Organisations Paysannes), des agriculteurs pilotes du site et les chercheurs du CERAVEG. A la troisième journée, des échanges ont été plus consacrés sur les perspectives de valorisation scientifique technique des expérimentations, la présentation de l’appréciation du degré de rigueur scientifique technique des expérimentations en cours par les chercheurs, suivi par des échanges sur des stratégies de lutte intégrée qui peuvent être mises en œuvre pour lutter contre les principaux ravageurs et des modalités de recherche action pour les expérimenter et les stratégies de plaidoyer. Au dernier jour de cette activité, des différents produits de capitalisation, leur utilité ainsi que leur finalité ont été identifiés par les participants qui ont ensuite procédé à l’élaboration des plans d’action pour la suite des activités dans le cadre du projet. Ayant facilité cet atelier, Laurent Dietsch, consultant et expert en Recherche-Action, venu du GERDAL au compte du CSA, une organisation non gouvernemental Belge, a salué les efforts consentis par les parties prenantes dans la matérialisation et la mise en œuvre de ce processus. Kavira Kapitula Espérance, Présidente du Conseil d’Administration de la LOFEPACO, a exprimé sa satisfaction à l’égard de ces activités. Dans son mot de clôture, le numéro un de la LOFEPACO a promis aux agriculteurs et au partenaire (CSA) de faire encore mieux en matière de fertilisation des sols et de traitement des plantes à partir de bio pesticides contre les maladies et les ravageurs des cultures vivrières, pour booster l’agriculture dans la région et matérialiser l’objectif que s’assigne le projet FORI en faveur des bénéficiaires.

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Lubero : Pour atténuer l’insécurité alimentaire en zone de santé de Musienene, la LOFEPACO en partenariat avec OXFAM, distribue des intrants agricoles et outils aratoires à 300 ménages à Kimbulu (137 ménages) et Musienene (163 ménages)

Dans le soucis d’atténuer l’insécurité alimentaire dans la Zone de Santé rurale de Musienene, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo LOFEPACO a procédé à la distribution des intrants agricoles et outils aratoires en faveur de 300 ménages dans dans deux sites (agglomérations) de cette entité sanitaire se trouvant dans le territoire du Lubero au Nord-Kivu, c’est dans la partie Est de la RD-Congo. Les activités y relatives se sont déroulées dans deux sites dont KIMBULU et MUSIENNE du 12 au 15 Septembre 2024. Avant l’ouverture officielle de l’activité par la haute autorité du milieu, Madame KAHINDO VAKE Jeanne, vice-présidente du Conseil d’Administration au sein de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO), a fait savoir que cette distribution rentre dans le cadre de contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire dans la zone de santé de Musienene. « La LOFEPACO, qui est une organisation qui encadre les femmes paysannes, cherche à résoudre le problème lié à l’insécurité alimentaire qui attaque des milliers d’habitants dans notre territoire. C’est pour cette raison que la LOFEPACO a mené des lobbyings auprès d’autres organisations humanitaires pour que nous puissions assister les habitants qui traversent des conditions de vie difficiles. Gloire à Dieu, OXFAM a répondu favorablement à notre demande. Et voilà aujourd’hui nous sommes ici juste pour vous apporter et vous distribuer cette semence et cette houe pour que vous puissiez vous en servir, dans vos familles voire dans la communauté. La LOFEPACO va tout faire pour que les agronomes vous accompagnent afin de bien produire. Nous vous souhaitons donc un bon travail et surtout que le Seigneur Dieu bénisse vos activités champêtres », a dit Madame Kahindo Vake Jeanne, devant une foule des bénéficiaires. Prenant la parole, le chef du service de l’environnement, représentant du chef de la chefferie des Baswagha, l’honorable Mwami Kahindo Nzanzu Bonane, a vivement salué les efforts fournis par la LOFEPACO et son partenaire OXAM pour avoir pensé aux habitants de son entité administrative. Il pense qu’à travers cette assistance, les 300 ménages bénéficiaires seront à mesure de nourrir le territoire de Lubero en particulier voire le pays tout entier et surtout que le système de crédit rotatif sera appliqué par les bénéficiaires. « Vous ne devez pas minimiser cette assistance. Prenez ça au sérieux et matérialisons l’objectif de nos bienfaiteurs. Rendons-nous tous au champ. Allons semer cette semence. Nous espérons que dans quatre voire cinq mois notre zone sera la première entité de production de maïs. Nous ne voulons pas voir cette semence et cette houe être vendues. Nous vous informons que nos services seront en pied d’œuvre. Si nous constatons que certains d’entre vous procèdent à vendre leurs produits, sachez le bien qu’ils seront traduits en justice. Que vive la LOFEPACO, que vive l’OXFAM » a fait savoir le chef de service de l’environnement. Avec sourire aux lèvres, les bénéficiaires de ce projet, ont promis utiliser en toute responsabilité cette semence et ces outils aratoires. Ils invitent cependant la LOFEPACO à continuer à faire autant pour enfin sauver les vies humaines dans cette zone de santé. « Nous sommes totalement ravis de joie. C’est un ouf de soulagement que nous apportent la LOFEPACO et son partenaire OXFAM. Nous voyons déjà la solution sur la problématique de faim dans notre milieu. Nous promettons faire un bon usage de cette semence et de ces outils aratoires. Que la LOFEPACO continue ainsi en plaidant pour nous auprès des humanitaires pour qu’ils nous viennent en aide pour notre bien-être » ont laissé entendre les habitants de Kimbulu et Musienene, bénéficiaires de cette activité de distribution. Il faut le dire, cette activité de distribution des intrants agricoles et outils aratoires rentre dans le cadre du projet « De la programmation de la protection basée sur la communauté à la programmation de la protection dirigée par la communauté en RDC », lequel projet est exécuté par la LOFEPACO dans la Zone de Santé rurale de Musienene sous le financement de la DGD Belgique (Direction Générale Coopération au Développement et Aide Humanitaire). Ce projet s’effectuera de Mai 2024 à Novembre 2025.

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La LOFEPACO et trois autres Organisations Paysannes s’activent pour faire face aux défis agricoles que traversent les producteurs dans le Nord-Kivu à travers le projet FO-RI

Dans le cadre de la mise en œuvre des pratiques Agro-écologiques innovatrices pour la quête des pistes des solutions aux problèmes agricoles auxquels font face les petits producteurs dans différents bassins de production, la LOFEPACO à travers son projet FO-RI (Farmers Organisations Leading & Innovation on agroecology for sustainable food systèms) s’active à accompagner les producteurs. Les techniciens agronomes de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO), ensemble avec les agriculteurs cherchent des pistes de solutions aux différents problèmes agricoles évoqués par les cultivateurs sur la culture du paddy dans les sites de production de Kyatsaba et Bingo ainsi que celle de maïs à Mandimba et Mavivi-Matembo en territoire de Beni au Nord-Kivu. Sur terrain, des agronomes et chercheurs de la LOFEPACO palpent la réalité auprès des agriculteurs des milieux précités, en installant des Champs Ecoles Paysans (CEP), où sont menées des études expérimentales sur les effets des ingrédients organiques (des compostes, fumiers de chèvres, lapin et purin de lapin) depuis le mois d’octobre 2023; ceci pour se rassurer de la bonne faisabilité du projet FO-RI visant à favoriser une transition vers des systèmes alimentaires agro-écologiques résilients, productifs et durables grâce à l’innovation et à la recherche. Cette façon de faire réjouit les paysans bénéficiaires du projet qui, selon eux, leur permettra de maximiser leurs productions mais également de faire face aux différents problèmes qu’ils rencontrent lors de l’exécution de leurs travaux agricoles. « Nous sommes totalement satisfaits par cet accompagnement de la LOFEPACO. Ensemble nous avons préparé des matières organiques, nous avons ensuite choisi la place (champ) à cultiver ; nous avons fait le labour et voilà aujourd’hui nous procédons à l’installation de notre champ. Nous venons d’écrire les différentes dates et nous venons de prendre des compromis pour le suivi de notre champ. Alors nous attendons les résultats et nous sommes sûr et certain que ces résultats seront satisfaisants. Nous disons également merci à notre bienfaiteur Agricord qui facilite en collaboration avec CSA, la faisabilité de toutes ces activités. Vraiment merci ! » ; ont fait entendre les agriculteurs rencontrés en pleine installation des Champs Ecoles Paysans (CEP) à Matembo. Que pouvons-nous retenir du projet FO-RI ? Le projet FO-RI en République Démocratique du Congo est une partie du programme global FO-RI (Fermer’s Organizations leading Research and Innovation on Agroecologie). Il est financé par l’Union Européenne via Agricord (CSA- Collectif Stratégies Alimentaires). Son objectif global est de Contribuer à un système alimentaire plus productif et plus durable dans le Nord Kivu (RDC) en innovant des pratiques agro écologiques pour une gestion plus durable de la fertilité des sols et la lutte contre les ravageurs des principales cultures vivrières des zones d’intervention (Maïs, riz et pomme de terre). Spécifiquement, le projet FO-RI vise à définir et mettre en œuvre les dispositifs de recherche-action dans le Nord-Kivu (RDC), menés avec les agriculteurs et coopératives de base des organisations partenaires, dans les domaines de la gestion durable de la fertilité des sols et la lutte contre les ravageurs, innover des pratiques agro-écologiques tout en répondant de façon effective aux difficultés et problèmes que rencontrent les agriculteurs dans leurs cultures de maïs, riz et/ou pomme de terre. Qui sont les partenaires de mise en œuvre du projet? Le projet FORI est mis en œuvre par quatre organisations paysannes ; il s’agit de la LOFEPACO (Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo), SYDIP (Syndicat de Défense des Intérêts Paysans), FOPAC-NK (Fédération des Organisations des Producteurs Agricoles du Congo) au Nord-Kivu et COOCENKI (Coopérative Centrale du Nord-Kivu). Autres partenaires impliqués dans le projet : Les coopératives et OP de base de ces organisations ainsi que leurs agriculteurs/productrices membres, GERDAL (Groupement d’Expérimentation et de Recherche : Développement et Actions Localisées), l’Université Catholique de Graben “UCG” de Butembo et l’UNIGOM (Université de Goma). Ces deux Universités offrent des chercheurs dans le cadre du projet. Quelle est la cible du projet FO-RI ? Le projet vise atteindre 460 producteurs/productrices agricoles dont 280 femmes, 180 hommes, 92 jeunes (entre 18 et 35 ans) dans les Territoires de Beni, Lubero, Nyiragongo, Masisi et Rutshuru dans la Province du Nord-Kivu. Service de communication de la LOFEPACO

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Journée Internationale de la Femme Africaine : ces actions que mène la LOFEPACO pour faire face aux différentes difficultés que traverse la femme paysanne

Célébration ce Mercredi 31 Juillet 2024 de la Journée Internationale de la Femme Africaine. A l’occasion, les organisations féminines de la ville de Butembo ont organisé un point de presse sous la houlette du service genre famille et enfant de la ville de Butembo. Au cours de cette activité, les dirigeantes des organisations féminines ont partagé avec la presse locale les différentes difficultés que traverse la femme paysanne. Madame Zawadi Vihumbira Kahindo, secrétaire exécutive de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo, LOFEPACO, a évoqué plusieurs problèmes que rencontre la femme paysanne. Elle indique que la femme accède difficile à la terre arable pour son exploitation ; le changement climatique, la dévastation des champs se trouvant près du parc national de Virunga par des éléphants et surtout dans le secteur de Ruwenzori et dans la chefferie des Bashu en territoire de Beni. A cela s’ajoute l’insécurité grandissante dans les zones où la femme paysanne mène ses activités ; une situation orchestrée par des groupes rebelles locaux et étrangers qui violent des femmes et volent ses produits champêtres. Elle a également évoqué le défi lié à l’accès au marché mais également au financement soit au crédit agricole, la surtaxation ; choses qui plonge la femme dans une incapacité d’épargner et qui influence négativement sur l’économie ainsi que la vie de la femme; déplore Madame Zawadi Vihumbira Kahindo. Que fait la LOFEPACO pour faire face à ces difficultés ? Pour faire face à cette situation, l’exécutive de la LOFEPACO, a fait avoir que cette organisation s’engage à accompagner la femme, à cherchant des nouvelles variétés de la semence pour une bonne production ; à l’enseignant des nouvelles stratégies, techniques et méthodes agricoles pour qu’elle moissonne en qualité et en quantité. Des plaidoyers pour la construction des entrepôts pour une bonne conservation des produits de cette femme paysanne. Et pour permettre à la femme d’accéder facilement aux crédits agricole, madame Zawadi Vihumbira Kahindo a fait savoir que la LOFEPACO a déjà créé une institution de microfinance CECAFEP qui livre facilement des crédits aux paysannes, afin de leur permettre de bien mener leurs activités pour leur autonomisation économique. Elle a chuté à félicitant le gouvernement congolais qui ne cesse d’accompagner la femme entraver divers projets visant à promouvoir la femme ; cependant, elle invite le gouvernement à prendre ses responsabilités en main pour restaurer la paix dans les zones où la femme effectue ses activités champêtres, unique ressource de celle-ci. Il faut noter que sont les organisations féminines LOFEPACO, SAFDF, GADHOP ainsi que le service genre famille et enfant ville de Butembo qui ont pris part à ce point de presse. Pour cette année 2024, cette journée du 31 Juillet réservée à la femme africaine, a été célébrée sous le thème, « Eduquer et qualifier la femme africaine pour le 21ème siècle ». Service de communication de la LOFEPACO

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