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BUTEMBO: La LOFEPACO tient son 24ème parloir à Kasongomi

Début ce Vendredi 22 Mars 2024 du 24ème parloir de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO). Tout se déroule dans la salle de réunion des sœurs orantes de l’Assomption de Kasongomi dans la ville de Butembo au Nord-Kivu (Est de la Rdc). Dans son mot d’ouverture, madame Kavira Kapitula Espérance, présidente du conseil d’administration de la LOFEPACO est revenue sur les conditions de vie pénible que traverse la Ligue suite à la situation sécuritaire dans la partie Est du pays où cette organisation mène ses activités. Malgré cette situation, le numéro un de la LOFEPACO a fait savoir que des mécanismes sont entrain d’être envisagés pour répondre aux différents besoins des organisations paysannes membres de la LOFEPACO. Elle a profité de cette occasion pour interpeller les services de sécurité pour restaurer la paix et permettre aux paysannes de bien vaguer à leurs  activités. « Ce jour, où nous nous mettons sur une même table pour réfléchir sur l’évolution de notre organisation, je tiens à féliciter les efforts fournis par chacun de nous pour la bonne évolution de la Ligue. Cependant, nous avons connu plusieurs difficultés; nous parlons surtout de l’insécurité qui ne nous a pas permis d’accomplir certaines autres tâches. C’est pourquoi nous appelons les autorités compétentes de prendre en main leurs responsabilités » a-t-elle dit. Présent à la cérémonie d’ouverture, le maire policier de Butembo, le commissaire supérieur, Mowa Maeki Telly Roger a vivement salué les efforts fournis par la LOFEPACO qui ne cesse d’encadrer la femme paysanne qui alimente la ville de Butembo en produits vivriers. Ces assises prendront deux jours. Pour cette première journée, différents rapports des OP, CA, rapport département Jeune, rapport secrétariat exécutif, commission de contrôle ainsi que le rapport d’audit externe ont été présentés aux participants. Ce samedi, dernier jour du parloir, c’est le plan d’action 2024 qui sera présenté aux participants et validé par les organisations paysannes membres de la Ligue; il s’ensuivra l’élection des membres de la commission de contrôle et le département jeune.

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‘‘Ce mois de Mars 2024 sera consacrée pour une lutte commune du retour de la paix sur l’ensemble de la province du Nord-Kivu’’ : message de la LOFEPACO à l’occasion du 8 Mars

Le monde célèbre le 8 Mars de chaque année la journée de droits de la femme. Pour cette année 2024, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo LOFEPACO regrette de voir cette journée être célébrée sous un contexte sécuritaire dans la partie Est du pays, où cette organisation paysanne mène ses activités. Dans son message lancé ce vendredi 8 Mars à l’occasion de cette journée réservée à la femme, la LOFEPACO qui déplore cette insécurité grandissante dans sa zone d’intervention dit être prête à accompagner les services habilité pour le rétablissement de la paix. Madame Zawadi Vihumbira Kahindo, secrétaire exécutive de la LOFEPACO a invité la femme à ne pas collaborer avec les promeneurs de l’insécurité mais plutôt de les dénoncé auprès des services compétents. Pour elle, cela permettre aux outils sécuritaire de bien prendre des dispositions adéquates afin de rétablir la paix. « À collaborant avec les services compétents, cala nous permettra d’éradiquer l’insécurité qui s’observe dans notre rayon d’action. Et nous pensons que si nous, femmes, nous parvenons à faire cela, ça nous permettra encore une fois de reprendre nos activités dans nos champs que nous avons déjà abandonnés suite à l’insécurité. Voyons aussi comment nous femmes, allons intervenir pour apporter notre contribution à la pacification de notre pays » a dit madame Zawadi Vihumbira Kahindo. Cette demande de la LOFEPACO à l’Etat Congolais Cependant, cette organisation paysanne a invité le gouvernement Congolais de ne pas baisser les bras, plutôt de prendre des dispositions utiles pour stopper l’insécurité qui gangrène dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri, pour afin favoriser à la femme Paysanne de s’épanouir paisiblement. Elle a également sollicité le gouvernement tant provincial que national de voir comment réduire les différentes taxes auxquelles font face les femmes, bloquant ainsi l’économie de la femme. Elle a également fustigé les cas de viol commis à l’encontre de la femme, une situation malheureusement qui e passe inaperçue par les services compétents. « Que les autorités tant locales, provinciales voire nationales se donnent pour pacifier notre pays afin de permettre à la femme de bien vaquer à ses activités quotidiennes basée principalement sur le champs. Et pour relever l’économie de la femme, nous voudrions que les autorités nous aident à réduire les différentes taxes mais également réhabiliter les différentes routes de déserte agricole. La taxe ainsi le mauvais étant des routes ne permettent pas à la femme d’évoluer normalement. L’État, qui est notre partenaire incontournable doit voir quelle stratégie à mettre à place pour relever la femme » a plaidé madame Zawadi Vihumbira Kahindo, secrétaire exécutive de la LOFEPACO. Cette journée du 8 Mars, a été célébrée cette année 2024 sous le thème : Investir en faveur des femmes et filles pour la promotion du genre et accroître leurs ressources pour leur implication dans la pacification de la RDC au niveau local alors qu’en international : Investir en faveur de la femme : accélérer le rythme. Service de communication

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Journée mondiale de la femme : la LOFEPACO célèbre avec les femmes de Lukanga dans le Lubero

La Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo LOFEPACO a célébré ce Vendredi la journée de droits de la femme commémoré le 8 Mars de chaque année. Cette organisation paysanne qui milite pour les intérêts de la femme Paysanne a passé sa journée avec les femmes de Lukanga c’est dans le groupement Bukenye en territoire de Lubero dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la RDC. Tout a commencé par la célébration d’une messe eucharistique à la paroisse catholique Régina Gaeli de Lukanga. Le curé de la la place, l’Abée Kizito Kasereka Malikidogo a montré aux participants à cette messe les rôles ainsi que l’importance de la femme au sein de la communauté et dans la famille. Le serviteur de Dieu a exhorté à la femme d’être un bon modèle et de s’engager pour la recherche de la paix. Après la messe, les mamans venues des différentes organisations paysannes du territoire de Lubero membres de la LOFEPACO ont entamés une marche qui est parti de la paroisse catholique, passant par le stade et le bureau du groupement pour chuter à la salle polyvalente de la paroisse catholique de Lukanga. Au cours de cette marche, les manifestants intercédaient pour le retour de la paix dans la partie Est, une zone secouée par l’insécurité imposée par des groupes rebelles locaux et étrangers et qui paupérisent la femme rurale. Après cette marche, les femmes se sont mises au tour d’une même table pour réfléchir sur la journée de la femme. L’animatrice Vutya Kahira Wasingya de la LOFEPACO a tout d’abord montré aux participantes l’origine de la journée du 8 Mars avant d’aborder le thème du jour, intitulé : Investir en faveur des femmes et filles pour la promotion du genre et accroître leurs ressources pour leur implication dans la pacification de la RDC au niveau local, alors qu’en international : Investir en faveur de la femme : accélérer le rythme. Par ce thème, madame Vutya Kahira Wasingya a montré que la femme est aussi à mesure d’apporter sa contribution pour pacifier la zone Est du pays, longtemps secouée par l’insécurité. « La question de la paix ne concerne pas seulement les hommes. Nous, femmes nous pouvons aussi participer à la lutte pour que la paix revienne ici chez nous. La femme a un grand rôle sur le plan développement, sécuritaire voire sociale ainsi donc elle ne doit pas se sous estimé; elle doit cependant se battre pour accomplir ses tâches et apporter sa part. La communauté, la famille, les hommes voire tout le monde doit alors investir dans la femme à l’éduquant, à l’apprenant différents métiers mais également lui donnant le capital pour son autonomisation et l’amener à donner sa contribution sur tous les plans » a dit l’animatrice Vutya Kahira Wasingya. Les heureuses du jour venues de l’UFAP, SYDIP, COONCEKI et autres organisations paysannes ont vivement salué ces enseignements. « Nous sommes très heureuses à ce grand jour nous réserver. Nous saluons les enseignements que vient de nous donner la LOFEPACO. Vraiment merci; qu’elle continue ainsi à nous réservant des enseignements pareil » ont-ils dit. Des activités sportives qui ont opposées les agents de l’Etat et les serviteurs de Dieu ont bouclées cette journée dans l’agglomération de Lukanga. Service de communication

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Formation sur les solutions intelligentes face au climat, la résilience et les techniques agricoles organisée par EAFF: La LOFEPACO, le SYDIP, la COONAPAC et la COONCEKI prennent part à cette activité à Abai Lodges

Il se déroule une formation sur les solutions intelligentes face au climat, la résilience et les techniques agricoles durable. Organisée par l’Eastern Africa Farmers Federation (EAFF), cette formation se passe dans la salle de conférence à Abai Lodges au Kenya. Les participants à cette formation sont les organisations paysannes membres de l’EAFF. La LOFEPACO, le SYDIP, la CONCENKI ainsi que la COONAPAC représentent la RDC à cette formation. Du 5 au 7 Mars, des gestionnaires ainsi que des agronomes superviseurs de ces organisations venus du Burundi, de la RDC, du Kenya, du Rwanda, de la Tanzanie, du Soudan du Sud et de l’Ouganda échangent sur les solutions intelligentes à adapter face au changement climatique, la résilience ainsi qu’aux techniques agricoles durable et nécessaire à mettre à pratique. Durant cette cession les participants ont eu le privilège d’écouter la présentation  de la  présidente de l’EAFF, madame Elizabeth Nsimadala ; le Dr George Wamukoya Chef d’équipe du Groupe africain de soutien aux négociateurs et experts (AGNES), madame Laura Crame ILRI/AICCRA, monsieur Philip Kilonzo PACJA et madame Emma Bora CGIAR qui ont successivement présenté quelques  résultats de la COP 28 tenue à Dubaï en 2023. Service de communication

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Journée internationale des Femmes : la LOFEPACO élabore le thème du jour

La Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO) s’active maintenant à l’organisation de la journée internationale des femmes, célébrée le 8 Mars de chaque année. Ce Mercredi 21 Février 2024, les animatrices et animateurs au sein de la LOFEPACO ont été autour d’une même table pour réfléchir sur la thématique de cette journée du 8 Mars, réservée à la femme. « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme » ; c’est le thème retenu par l’ONU-Femme au niveau international. Pour l’ONU-Femme, la réalisation de l’égalité des sexes reste le principal défi en matière de droits humains. Investir en faveur des femmes est un impératif pour les droits humains et la clé de voûte d’une société inclusive. Il s’agit d’un appel à l’action et d’un rappel que l’égalité des sexes est l’un des moyens les plus efficaces de bâtir des communautés plus saines, plus prospères et plus inclusives, mais également montrer à la communauté que nous avons tous un rôle à jouer afin de bâtir un avenir où chacun peut atteindre son plein potentiel. Il est temps d’agir-parce que le succès des femmes est le succès de tous, peut-on lire sur le site de ONU-Femme. Ici localement, après avoir passé en revue la situation que traverse la femme, les animatrices et animateurs au sein de la LOFEPACO ont formulé le thème du jour comme suit : « Investir en faveur des femmes et filles pour la promotion du genre et accroitre leurs ressources pour leur implication dans la pacification de la RDC » « Kuweka ndani ya wanawake na wasijana kwaajili yakuinuwa genda na kuzidicha pato yao kwa ushiriki wao kwakuleta amani ndani ya Congo » Par ce thème, la LOFEPACO veut montrer qu’investir en faveur de la femme et de la jeune fille est une façon de promouvoir les droits de la femme pour qu’elle soit également à mesure d’apporter sa contribution dans la pacification de notre pays la RDC en général et particulièrement la partie Est, longtemps secouée par l’insécurité et dont la femme est la première victime. A part l’insécurité, il a été constaté que la femme se bute à une autre série de contraintes, entre autres le faible accès à la terre, la faible représentativité dans les instances de prise de décisions et toute autre forme de violence basée sur le genre. Origines de la journée du 8 Mars Dès ses premières années, la journée internationale des droits de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée, le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. L’ONU et l’égalité entre les sexes La Charte des Nations Unies, adoptée en 1945, a été le premier instrument international à affirmer le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes. Depuis, l’ONU a contribué à créer un héritage historique et internationalement reconnu de stratégies, de normes, de programmes et d’objectifs destinés à améliorer la condition des femmes dans le monde. Au fil des ans, l’ONU et ses institutions spécialisées ont favorisé la participation des femmes, en tant que partenaires égales des hommes, à la réalisation du développement durable, de la paix, de la sécurité et au plein respect des droits de l’homme. Favoriser l’autonomie des femmes continue d’être un élément au cœur des efforts entrepris par l’ONU en vue de relever les défis sociaux, économiques et politiques dans le monde. Chronologie Officialisée en 1977 par les Nations Unies, et dans la foulée de l’Année internationale de la femme (1975) proclamée par l’Assemblée générale de l’ONU, la Journée internationale des femmes est toutefois apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du 20ème siècle en Amérique du Nord et en Europe. Vous pouvez téléchargé la thématique du jours à cliquant sur ce lien

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Huitième réunion mondiale du Forum paysan : plusieurs organisations paysannes du monde y compris la LOFEPACO participent à cette réunion à Rome

Les représentants des organisations paysannes participent depuis Lundi à la huitième réunion mondiale du forum paysan. Pour cette année 2024, cette réunion s’est tenue dans la salle de conférence italienne à Rome, siège social du Fonds international de développement agricole FIDA où plus de 80 dirigeants d’organisation paysannes et 36 observateurs envoyés par des partenaires du FIDA y ont été rassemblée durant trois jours. Le PASA-NK a été représenté à cette rencontre par madame Zawadi Vihumbira Kahindo, secrétaire exécutive de la LOFEPACO l’une de quatre (4) OP partenaires exécutant du projet PASA-NK (SYDIP, COONCEKI et RICOLTO). Pour la première journée de cette rencontre, le président du FIDA et la vice-présidente adjointe responsable du département de la stratégie et des savoirs aux côtés de membres du comité directeurs de la huitième réunion mondiale du Forum Paysan ont présentés des analyses de l’évolution des partenariats avec les organisations paysannes à partir du rapport partenariat en action 2020-2023 et du document d’orientation sur la collaboration entre le Fonds et les organisations paysannes. Deux réunions de groupe de travail sur des aspects stratégiques du partenariat ont été organisées en parallèle par les participants. Le deuxième jour de cette huitième réunion du Forum paysan a été consacré à une présentation des principaux programmes régionaux d’appui aux organisations paysannes (FO4A, FO4LA, FO4ACP, GAFSP¹) et de leurs innovations, de leurs principaux résultats et des enseignements tirés des programmes régionaux de soutien aux organisations paysannes. La question de la résilience face aux changements climatiques et de la préservation de la biodiversité et celle de l’accès des petits exploitants aux financements ont également été abordées dans le cadre de deux débats thématiques tenus en parallèle. Il faut noter que l’édition 2024 a célébré le 20ème anniversaire du Forum paysan, outil stratégique pour le renforcement du partenariat entre le FIDA et les organisations paysannes. Organisé en marge de la quarante-septième session du conseil des gouverneurs du FIDA, les participants à cette huitième réunion ont défini ensemble l’orientation du futur partenariat entre le FIDA et les organisations paysannes tant pour les opérations que pour la concertation sur les politiques. Qu’est-ce que le Forum paysan ? Le Forum paysan est un processus participatifcontinu de consultation et de dialogue tripartite entre les organisations de petits producteurs agricoles, d’artisans pêcheurs et d’éleveurs pastoraux désignées collectivement par le terme « organisations paysannes », le FIDA et les gouvernements; il est axé sur le développement agricole et rural et la réduction de la pauvreté. Il repose sur des partenariats concrets et une collaboration aux niveaux national et régional. Le Forum paysan a été conçu en juillet 2004 durant une réunion entre les dirigeants de différentes organisations paysannes africaines et le Président du FIDA. En octobre 2004, une édition embryonnaire du Forum s’est tenue au FIDA, avec la participation de huit représentants d’organisations paysannes. L’atelier organisé dans la foulée en 2005 a vu le lancement officiel du processus du Forum paysan, destiné à donner une orientation stratégique aux opérations du FIDA et de permettre de définir collectivement les possibilités de partenariats dans les programmes de pays et les projets d’investissement du Fonds. Service de communication de la LOFEPACO

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Une délégation du projet PASA N-K en mission d’évaluation et d’orientation de ses partenaires en ville de Butembo

Début ce Lundi 5 Février à Butembo de la mission d’appui aux partenaires du Projet d’Appui au Secteur Agricole du Nord-Kivu (PASA N-K). Cette mission a pour objectif, passer en revue les réalisations des activités réalisées l’année passée et orienter les partenaires pour cette nouvelle année 2024. C’est le centre d’accueil Joli Rêve qui abrite ces activités ; réunissant les membres du comité de coordination du projet ainsi que les délégués des organisations partenaires LOFEPACO, SYDIP, CAPSA, COSENKI, Ricolto, ONAP, SENACEM et l’UCG. D’après Daniel Bunambo, chargé de suivi et d’évaluation du PASA N-K, cette évaluation interne porte principalement sur 8 thématiques; il cite la gestion financière, la mise en œuvre des activités, la production agricole, la commercialisation ainsi que les aspects genre, environnement et communication. Le but est de s’assurer que le projet est en train d’appuyer les petits producteurs. « Ce que nous avons donné aux partenaires en 2023 pour appuyer les petits producteurs ; il y a eu des prévisions, des cibles et des objectifs. Ainsi, nous venons sous forme d’évaluation interne pour nous rassurer que les objectifs de 2023 ont été atteints. Et à la fin de la mission, nous allons apprécier si les résultats sont atteints à quel pourcentage et donner les recommandations pour 2024 », a expliqué Daniel Bunambo. À lui d’ajouter, la même mission va consister à orienter les partenaires pour les activités de l’an 2024 en cours. « Nous étions encore à Butembo en septembre 2023, nous étions en train de discuter sur les activités à soumettre au gouvernement et à FIDA pour l’année 2024, nous l’avons fait, le FIDA et le gouvernement ont accepté la proposition, mais avec les ajustements. Nous devons expliquer aux partenaires comment ils vont s’y prendre pour nous rassurer que leurs activités sont en harmonie avec le PTBA ou le Plan de Travail validé par le gouvernement congolais et le FIDA », indique-t-il. Rappelons-le, le projet PASA-NK a pour objectif principal d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des ménages participants. Il vise aussi l’amélioration de la productivité et de la rentabilité de quatre cultures pratiquées par les petits producteurs : maïs, riz, pomme de terre et café Arabica. Service de communication LOFEPACO & Rédac La voix de l’UCG

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Belgique : Séminaire international sur la « gestion et fertilité des sols face au défi climatique ; la transition agricole en marche » : la LOFEPACO participe aux activités

Les gestionnaires des organisations paysannes, les agriculteurs ainsi que des chercheurs en agriculture prennent part à une formation sur la « gestion et fertilité des sols face au défi climatique ; la transition agricole en marche ». Organisé par le Collectif Stratégies Alimentaires (CSA) à partenariat avec l’Union des Agricultrices Wallonnes (UAW) et la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA), ce séminaire international se déroule à la Fédération Wallonne de l’Agriculture dans la ville de Gembloux à Belgique depuis Lundi dernier. Vu que l’agriculture est au cœur de la question des changements climatiques tant par son possible impacts que par les conséquences de ces changements sur l’activité agricole, le Collectif Stratégies Alimentaires (CSA) en partenariat avec la FWA, a rassembler les acteurs clefs engagés, en Europe comme dans les pays en développement, dans différentes pratiques pour afin voir comment maintenir ou restaurer la fertilité des sols. Au cours de cet atelier, les participants venus de différents contenants, ont suivis plusieurs thématiques notamment sur le Cadre politique, encadrement, compensation, conseil…: vers une transition agricole accompagnée, les systèmes de production, fertilité et climat: les agriculteurs engagés dans la recherche de solutions ainsi que la recherche agricole pour des solutions innovantes et applicables : vers une implication des producteurs. Signalons qu’au cours de cette formation les participants ont été outillés en méthodes et techniques pour l’accompagnement des agriculteurs ; afin d’améliorer leurs taux de production malgré les effets du changement climatique sur les sols aux niveaux mondial. Des échanges d’expérience ainsi que des témoignages sur différents projets que finance le CSA en travers le monde ont été partagés par les participants. C’est comme par exemple madame Zawadi Vihumbira Kahindo, secrétaire exécutive de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes au Congo (LOFEPACO), qui a présenté les contextes agricoles de la RDC et plus particulièrement au Nord-Kivu, Kisoki Lukando, chef de programme à la LOFEPACO a présenté les avancés du projet Fori en RDC financé par le Collectif Stratégies Alimentaires (CSA) ; lequel projet est exécuté par quatre organisations paysannes du Nord-Kivu dont la LOFEPACO, la COONCEKI, la FOPAC et le SYDIP ; alors que Benjamin Paluku Matungulu de la COONCEKI et qui a représenté les agriculteurs du pays à cet atelier a donné son expérience dans la fabrication de bio-pesticide ; qui est une substance chimique destinée à éliminer les parasites végétaux qui s’attaquent aux cultures. Il sied de noter que les participants ont au cours de cette formation effectué des terrains dans différents champs-écoles, avant de partager les défis auxquels les agriculteurs sont confrontés, et de montrer comment ces agriculteurs tentent d’y trouver solution en fonction de leur contexte de travail. Service de communication de la LOFEPACO

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Lubero : sous l’appui financier de la Fondation COLLIBRI, la LOFEPACO forme 120 jeunes sur la tenue d’un compte d’exploitation agricole

Ils sont au total 120 jeunes, filles et garçons qui ont suivi une formation sur la tenue d’un compte d’exploitation agricole. Cette formation qui a ciblé les jeunes agriculteurs et éleveurs de Kipese et Mubana dans la partie Est du territoire de Lubero dans la province du Nord-Kivu en RDC, des bénéficiaires du projet « Promotion de droits économiques des jeunes agriculteurs et éleveurs en territoire de Lubero » financé par la fondation COLLIBRI et exécuté par la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo, LOFEPACO, s’est déroulée du 20 au 21 Octobre 2023 dans les sites de Mubana et Kipese. Là-bas, ces jeunes ont suivi des enseignements sur le compte d’exploitation prévisionnel agricole qui est un document facilitant la recapitalisation de l’ensemble des produits et charges de l’entreprise sur l’exercice comptable écoulé. Madame Masika Makokoto Eugénie, experte comptable a dans ces deux sites expliqués l’objectif et la façon dont il faut réaliser un compte d’exploitation prévisionnel ainsi que son rôle qui n’est autre que de détailler des chiffres d’affaire réaliser au cours d’une période donnée. Très satisfaite du bon déroulement de cette activité, Kahambu Minda Gentille, point focal du projet « Promotion de droits économiques des jeunes agriculteurs et éleveurs en territoire de Lubero » et animatrice principale au sein de la LOFEPACO a fait savoir que cette formation vise à appuyer les jeunes agriculteurs et éleveurs en territoire de Lubero en général et plus particulièrement ceux de Kipese et Mubana dans la gestion d’un compte d’exploitation agricole. « La LOFEPACO et son partenaire Fondation COLLIBRI veulent renforcer la capacité des jeunes agro-éleveurs sur la mise en place et la tenue d’un compte d’exploitation de leurs entreprises. Nous devons les amener à élaborer et à mettre en place un compte d’exploitation pour les aider à bien gérer leurs revenus agricoles et pour qu’ils parviennent à protéger leurs revenus par des écritures comptables ; qu’ils soient à mesure de contrôler leurs dépenses ; que ces jeunes arrivent à bien programmer et faire suivi de leurs activités afin de maximiser leurs revenus » a fait savoir Kahambu Minda Gentille. Les participants qui ont également effectuer des travaux en carrefour pour l’assimilation de la matière au cours de cette formation, ont vivement remercié la LOFEPACO et son partenaire la Fondation COLLIBRI; ces derniers ont ainsi promis mettre en application cette matière ; pour pérenniser leurs activités agricole. «Nous sommes vraiment très satisfait de cette matière. Avec ces enseignements que nous venons de recevoir ; nous sommes convaincus que nous serons à mesure de contrôler nos dépenses, nos entrées et nous allons bien planifier nos activités. C’est vraiment un plus que nous venons de gagner encore une fois. Que la LOFEPACO continue ainsi à nous apprendre pour que nous soyons à mesure de relever notre économie. Juste après cette formation, nous allons établir nos comptes d’exploitation agricole pour que nous puissions être à mesure de bien gérer, contrôler, programmer et faire suivi de nos activités et revenus » ; ont laissé attendre les jeunes participants à cette formation. Que pouvons-nous retenir du projet « Promotion de droits économiques des jeunes agriculteurs et éleveurs en territoire de Lubero » dans le territoire de Lubero ? Le projet « Promotion de droits économiques des jeunes agriculteurs et éleveurs en territoire de Lubero » ; est un projet exécuté par la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO) sous le financement de la Fondation COLLIBRI. Démarré depuis 2018 ; ce projet, finance des jeunes filles et garçons du territoire de Lubero. Ces derniers reçoivent des intrants agricoles et des kits zoo-sanitaires… La LOFEPACO, en partenariat avec la Fondation COLLIBRI accompagne techniquement et financièrement ces agricultures des pommes de terre et de café et dote des géniteurs de lapins aux éleveurs. Depuis son lancement et hormis les 325 jeunes bénéficiaires directs de ce projet, l’on compte maintenant plus de 180 autres jeunes bénéficiaires indirects de ce projet, servis en intrants agricoles et géniteurs de lapins issus du remboursement initié par la LOFEPACO ; lequel chiffre est estimé à 50% des bénéficiaires du projet se réjouit Kahambu Minda Gentille, point focal du projet. Notons-le, les bénéficiaires dudit projet sont surtout les membres des organisations paysannes membres de la LOFEPACO dont UFAP, UCOFEA, SYDIP et COONCEKI dans la filière pomme de terre alors que  ceux de la filière café sont membres de la coopérative KAWA KABUYA. Service communication de la LOFEPACO

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Le gouvernement congolais et ses partenaires mènent les travaux de la revue du portefeuille du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) : La LOFEPACO, le SYDIP, la COONCEKI et Ricolto/Rdc prennent part à ces activités

Le gouvernement de la RDC à travers le ministère des Finances a lancé les travaux de la revue du portefeuille du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) en République Démocratique du Congo. Cette activité s’est tenue du Jeudi 2 au Vendredi 3 Novembre 2023 à Kinshasa et connaît la participation des Projets sous financement du FIDA en RDC, des ministères sectoriels, du Ministère des finances, du Ministère du plan, des institutions partenaires, des organisations paysannes et la société civile organisée en milieu rural. L’objectif poursuivi est d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme d’options stratégiques pour le pays (COSOP) à la lumière des objectifs assignés et sa pertinence au regard des stratégies nationales et du contexte spécifique de mise en œuvre des différents projets/programmes en 2023 et leurs projections sur 2024. Il s’agit entre autres : d’évaluer les progrès réalisés par les différents projets/programme en cours du COSOP, notamment les dispositifs et instruments de mise en œuvre de chaque projet et faire des recommandations pour améliorer l’efficacité des projets/programmes, la gestion axée sur les résultats et la consolidation des acquis ; d’analyser la mise en œuvre des investissements par rapport aux thèmes transversaux du FIDA, notamment l’environnement et changements climatiques (adaptation, atténuation et mécanisme de sauvegarde environnementale), la nutrition, le genre, la jeunesse les peuples autochtones et autres catégories vulnérables ainsi que la reddition des comptes au travers des mécanismes de plainte ; d’analyser en particulier les défis, les contraintes et les opportunités au regard du contexte national et des contextes spécifiques des zones et proposer les dispositions à prendre pour améliorer la mise en œuvre et développer des synergies ; d’analyser les mécanismes de coordination du FIDA, du Gouvernement de la RDC et des partenaires de développement dans le souci de s’aligner sur la Déclaration de Paris et le Plan d’Action d’Accra sur l’harmonisation de l’aide. « Bien que le montant alloué aux actions de développement de la République Démocratique du Congo soit conséquent, le taux d’absorption reste relativement faible en raison de défis liés à la préparation et à l’exécution des projets sur financement extérieur. De ce fait, les résultats attendus ont une faible portée sur terrain et n’entraînent pas l’effet boule de neige escompté sur l’activité économique des populations rurales. Malgré l’importance des financements disponibles, ceux-ci ne sont donc pas utilisés de manière optimale alors que nous faisons face à des besoins de développement majeur et urgent non satisfaits », a déploré O’Neige Nsele, Vice-ministre des Finances dans son mot de circonstance. Et de poursuivre : « Nous assistons donc aujourd’hui à la première revue du portefeuille des projets FIDA organisée avec le ministère des Finances et cet exercice qui ne sera pas le dernier je le crois, doit permettre de trouver des solutions opérationnelles aux défis déjà mentionnés et faciliter la pérennisation des acquis. Il doit donc aussi examiner les voies et moyens en vue de renforcer le rôle du gouvernement dans le suivi de ces portefeuilles et améliorer la qualité des interventions du FIDA en RDC. Il est enfin de notre devoir de nous engager afin de prendre la mesure des responsabilités qui nous incombent tous chacun pour sa partie notamment face à l’utilisation efficiente des ressources destinées à l’amélioration des conditions des vies de nos populations rurales ». De son côté, Docteur Valentine Achancho,  directeur et représentant pays du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) est revenu sur les grandes lignes des projets financés par son institution en République Démocratique du Congo « Depuis 1980, nous avons pu financer environ 10 projets et 18 petits projets qu’on appelle des dons spécifiques. Par exemple, lors de la Covid-19, nous avons donné un don de 1,2 millions USD et 1,4 millions USD pour atténuer les effets de Covid-19. Actuellement nous avons un don de 1,7 millions USD pour une organisation paysanne COPACO pour aider et restructurer les organisations paysannes, nous avons un autre don de 1,5 millions USD qui va s’en rimer pour voir spécifiquement les aspects pilotes de l’agroforesterie » a-t-il fait remarquer Et d’ajouter : « L’intervention actuelle se situe dans le cadre stratégique global FIDA 2016-2025 qui a trois objectifs stratégiques: renforcer les capacités productives des populations rurales, accroitre les avantages que ces populations tirent de leur intégration au marché, il faut renforcer les produits et vendre « les zones d’interventions qui sont Kinshasa, Kasaï, Maniema et le Nord-Kivu ». « L’idée pour nous est de ne pas se disperser et d’intensifier les interventions dans une zone pendant une certaine durée pour avoir les impacts ». Pour sa part, le ministre d’État, ministre du développement Rural François Rubota est revenu sur l’importance de la sensibilisation des populations rurales pour la réussite des différents projets financés. « Il est à relever que la promotion du bien-être social des populations rurales par la sensibilisation et l’animation rurale est une voie à ne pas négliger pour assurer l’appropriation par les populations paysannes des projets initiés en phase d’exécution condition sinequanone quant à leur réussite. De même l’aménagement, la construction, la réhabilitation, l’entretien des voies de dessertes agricoles, l’approvisionnement en eau potable et d’irrigation, attributions spécifiques du ministère du développement rural sont des facteurs sans lesquels aucune activité de production agricole n’aura d’effets escomptés sur l’amélioration des conditions des vies de nos populations », a indiqué François Rubota. A l’issue de cette revue, l’état d’avancement des investissements du portefeuille FIDA en RDC devra être établi en vue d’un suivi efficace de la mise en œuvre des projets. La Revue annuelle du portefeuille FIDA s’inscrit dans le cadre des recommandations formulées par le Gouvernement pour l’amélioration de la mise en œuvre des projets, l’optimisation de la gestion et la pérennisation des résultats. La Ligue des organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO), le Syndicat de Défense des Intérêts Paysans (SYDIP), la Coopérative Centrale du Nord-Kivu (COONCEKI) et ainsi que Ricolto-RDC des organisations paysannes œuvrant dans la partie Est du pays et partenaire du FIDA dans la mise en œuvre du projet PASA-NK prennent part à ces activités d’évaluation de la revue du portefeuille du Fonds

Le gouvernement congolais et ses partenaires mènent les travaux de la revue du portefeuille du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) : La LOFEPACO, le SYDIP, la COONCEKI et Ricolto/Rdc prennent part à ces activités Lire la suite »

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