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La Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO) a pris part aux échanges autour des interprofessions des organisations paysannes cheffes de files des filières Café, Maïs, Pomme de terre et Riz en Province du Nord-Kivu, dans le cadre du Projet d’Appui au Secteur Agricole du Nord Kivu (PASA NK), échanges organisés par l’unité de coordination du projet (UCP). Aux côtés de la LOFEPACO, d’autres parties prenantes du PASA NK ont pris part à ces échanges, à savoir le SYDIP, la COOCENKI, la RIKOLTO, la FOPAC/NK. Ces échanges qui se sont déroulés à Dakar, capitale sénégalaise avaient pour objectif de jeter les bases pour la mise en place et l’opérationnalisation des interprofessions provinciales pour les quatre filières (café, maïs, pomme de terre et riz) appuyées par le PASA-NK. Dix jours durant, les participants et surtout les gestionnaires des organisations cheffes de file, ont été dotés d’une compréhension commune de l’utilité des interprofessions, du processus de leur mise en place et des modalités de leur fonctionnement avant de définir un plan d’accompagnement du PASA-NK dans la structuration des organisations cheffes de files avec les autres acteurs et corporations clés de différents maillons en interprofessions provinciales. Des travaux en carrefours ont été au menu de ces échanges. Il faut noter que les participants ont également effectué des visites sur terrain. Pendant deux jours, ces derniers ont visité les actions menées par certaines interprofessions dont celles de la filière maïs dans la province de Koalock au Sénégal. Le projet d’appui au secteur agricole du Nord-Kivu (PASA-NK) est une intervention du gouvernement de la République Démocratique du Congo, cofinancé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le Fonds de Développement des Pays Exportateurs de Pétrole (OFID), l’Etat Congolais et les bénéficiaires, qui vise à consolider et rentabiliser les filières maïs, riz, pomme de terre et café en faveur de 33.400 ménages de petits producteurs dans les Territoires de Nyiragongo, Rutshuru, Masisi, Beni , Walikale et Lubero au Nord Kivu. Ce projet vise à améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des ménages impliqués dans le projet mais également améliorer la productivité et la rentabilité de 4 cultures, à savoir le riz avec comme cheffe de file la LOFEPACO, le maïs une filière dirigée par la COOCENKI, la pomme de terre chapeautée par le SYDIP et le café arabica, filière dirigée par la RIKOLTO Rdc ; des cultures pratiquées par les petits producteurs/rices dans la province du Nord-Kivu.

Trois coopératives fonctionnant dans la Zone de Santé de Musienene en territoire de Lubero au Nord-Kivu dans la partie Est de la République Démocratique du Congo ont été capacitées sur la gestion, l’élaboration des plans d’affaires, avant d’être appuyées financièrement par la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO). Par la même occasion ces coopératives ont vu leurs documents de base (statuts et règlement intérieur) être amendés et légalisés (notariés). Il s’agit des coopératives COOPACOVI (Coopérative Agricole et Commerciale des Produits Vivriers), COOPEAB (Coopérative des Petits Eleveurs et Agriculteurs de Baswagha) se trouvant à Musienene et COOPAKI (Coopérative Agricole de Kimbulu) ayant son siège à Kimbulu. Ces activités exécutées par la LOFEPACO sont inscrites dans le cadre du projet « De la programmation de la protection basée sur la communauté à la programmation de la protection dirigée par la communauté en République Démocratique du Congo », un projet qui s’exécute dans le territoire de Lubero, précisément dans la zone de santé de Musienene NZALA LUGHUMA Vincent, chargé de la sécurité alimentaire au sein de la LOFEPACO fait savoir que cette activité vise à contribuer au développement du système coopératif en faveur des petits producteurs agricoles de la Zone de Santé de Musienene en général, ceux de sites de Musienene et Kimbulu en particulier. Il se félicite de voir ces coopératives être dotés des plans d’affaires, des textes de base (statuts et règlement intérieur) légalisés mais également d’un fond d’appui selon leurs activités et besoins spécifiques issus de l’évaluation institutionnelle et organisationnelle ainsi que de leurs business plans. KAVIRA MUVUNGA Solange, qui a représenté la Présidente du Conseil d’Administration de la LOFEPACO, madame KAVIRA KAPITULA Espérance, à cette activité, a exhorté les membres et surtout les dirigeants de ces trois coopératives bénéficiaires à la bonne gestion de ce fonds leur octroyé : « Vous êtes appelés à bien gérer ce fonds pour la bonne évolution de vos coopératives et pour l’émergence de la population locale. Vous devez gérer en bon père de famille ce fonds pour qu’un jour nous puissions jouir de bons résultats de cet appui » a-t-elle dit. Avec sourires aux lèvres, les bénéficiaires de cette action de développement ont vivement salué ce geste posé par la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO). Ils ont promis mettre en pratique la matière apprise mais également bien canaliser l’appui reçu pour le bon avancement de leurs coopératives. « C’est vraiment un ouf de soulagement pour nous. Nous venons de suivre des enseignements sur la gestion d’une coopérative et nous venons d’élaborer les plans d’affaires de nos structures. Aussi, la LOFEPACO vient de nous aider à actualiser et légaliser les textes de base qui régissent nos coopératives. C’est vraiment une bonne chose qui nous réconforte et nous présentons nos vifs remerciements à notre mère, la LOFEPACO ». Ils ajoutent : « Nous venons également d’être appuyés financièrement par la LOFEPACO. Nous disons vraiment merci. Avec cet appui, nous allons pérenniser nos activités et nos coopératives vont se développer aisément. Nos remerciements s’adressent également à la Direction Générale Coopération au Développement et Aide Humanitaire (DGD Belgique) ainsi qu’à Oxfam qui soutiennent notre mère, la LOFEPACO pour qu’elle arrive à nous apporter cette assistance et nous partager tous ces enseignements. Vraiment merci ! », ont dit les membres de coopératives bénéficiaires. Signalons que les coopératives jouent un rôle important en apportant une aide aux petits producteurs agricoles et les groupes marginalisés. Elles contribuent à l’émancipation économique et sociale de leurs membres et créent des emplois durables. Retenons également qu’elles ouvrent des perspectives aux petits producteurs agricoles et leur offrent une vaste gamme de services, en améliorant leur accès aux marchés, aux crédits, aux ressources naturelles, à la formation et à l’information.

Les cultivateurs du riz bénéficiaires du projet PASA-NK dans le bassin de Kyatsaba en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu saluent le bon encadrement dont ils sont bénéficiaires de la part des agronomes de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo « LOFEPACO ». Ces riziculteurs qui témoignent du bon accompagnement des techniciens agronomes de l’organisation paysanne LOFEPACO, parlent d’un changement positif qui s’observe actuellement dans l’agriculture du Riz ; favorisant ainsi l’élévation du taux de production ainsi que la bonne économie chez les riziculteurs. Ils se sont ainsi exprimer le Dimanche 15 Octobre 2023 à l’occasion de la journée internationale de la femme rurale célébrée à Kyatsaba, bassin de production du riz où des riziculteurs sont accompagnés par la LOFEPACO qui est chef de file riz dans le Projet d’Appui au Secteur Agricole du Nord-Kivu (PASA-NK). « Il y a des grands changements ce derniers temps. Avant le début de ce projet, nous cultivions sans pour autant faire recours aux différentes techniques culturales, et notre revenu ne répondait pas à nos besoins. Mais aujourd’hui, avec l’accompagnement des agronomes venus de la LOFEPACO, vraiment nous avons vues que l’agriculture de riz est une activité rentable. Ils nous ont appris différentes techniques. Avec des petits champs, nous avons été à mesure de produire une bonne quantité ; et d’avoir une bonne semence ce qui fait qu’aujourd’hui nous parvenons aux bons résultats et à une bonne récolte » a témoignée madame Kavira Kahasa, rizicultrice de Kyatsaba. Pour sa part, monsieur Kambale Muhiwa Jean-Pierre, l’un des riziculteurs du projet PASA-NK, reconnait également les efforts fournis par les agronomes de la LOFEPACO ainsi que  le changement qui s’est déjà manifesté dans sa vie grâce à ce projet PASA-NK. « Actuellement nous restons avec les agronomes au champs. Grâce à leur accompagnement, nous témoignons vraiment l’augmentation du rendement ; pour tout dire, nous remercions ce projet et nous saluons l’accompagnement de la LOFEPACO ; il y a un changement dans notre vie. Nous pensons que jusqu’à la fin de ce projet PASA-NK, nous serons déjà des professionnels riziculteurs. Nous exécutons le projet avec la LOFEPACO». A l’image de madame Kavira Mayani Cécile, de l’Union des Coopératives des Femmes Agricultrices pour les Développement UCOOFADE, remercie le gouvernement congolais pour avoir songer à l’amélioration de la culture du riz en travers le projet PASA-NK. Cette rizicultrice salut également les efforts de la LOFEPACO qui continue toujours à déployer ses agronomes sur terrain pour apprendre et encadrer les riziculteurs pour un bon rendement. « Nous remercions notre gouvernement pour avoir penser à nous. Nous avons souffert pendant beaucoup de temps ; mais voilà aujourd’hui grâce à ce projet PASA-NK, nous nous sentons maintenant soulagée. Remercions également la LOFEPACO pour le grand travail qu’elle exerce, à nous envoyant des agronomes pour notre encadrement. Nous disons vraiment merci. Lorsque la LOFEPACO nous a appris à cultiver le riz, nous avons su comment est-ce que nous pouvons vendre et manger une quantité pour notre économie et notre bonne santé » a-t-elle témoignée. Toute fois ; les riziculteurs recommandent au gouvernement congolais de « renforcer et d’améliorer d’avantage l’agriculture à dotant aux agriculteurs des tracteurs ainsi que des véhicules qui faciliteront le transport des produits vivriers de leurs champs vers les centres urbains mais aussi à stabiliser les entités où ils mènent leurs travaux champêtre où la situation sécuritaire reste volatile », ont-ils souhaité.      Cependant, ces riziculteurs déplorent certaines difficultés, auxquelles ils font face. Ils parlent surtout de la période de la sècheresse ainsi que la situation sécuritaire qui s’observe dans les zones où se trouvent leurs champs d’exploitation, lesquelles situations influencent négativement leurs récoltes agricoles. Notons-le, c’est depuis 2019 que la LOFEPACO, chef de file de la filière riz dans le Projet d’Appui au Secteur Agricole du Nord-Kivu « PASA-NK », encadre plusieurs riziculteurs dans quatre bassins de production de riz notamment dans le bassin de Isale-graben, Kyatenga, Kyatsaba et Mutwanga dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. L’objectif principal du Projet d’Appui au Secteur Agricole du Nord-Kivu PASA-NK est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des ménages participants. Ce projet, vise aussi l’amélioration de la production et la rentabilité de quatre cultures pratiquées par les petits producteurs ; il s’agit notamment de maïs, riz, pomme de terre et café arabica ; chaque filière avec un partenaire et une zone d’intervention. Ainsi, la LOFEPACO  dans le territoire de Beni pour le riz bien-sûr, le SYDIP dans les territoires de Lubero, Nyiragongo et Masisi pour la pomme de terre, COOCENKI dans le territoire de Rutshuru pour le maïs et RIKOLTO pour le café dans le territoire de Beni, Lubero et Rutshuru. Service communication LOFEPACO

La femme rurale endure une vie pénible ces derniers temps dans la partie Grand-Nord de la province du Nord-Kivu et dans une bonne partie de la province de l’Ituri à l’Est de la RDC. La Ligue des Organisations des Femmes Paysannes au Congo, LOFEPACO, une organisation  féminine œuvrant dans cette partie dresse un bilan sombre. Cette organisation paysanne fait savoir que la femme rurale est actuellement exposée à plusieurs risques sécuritaires en milieux ruraux. La LOFEPACO qui craint que cette situation plonge la zone dans une crise alimentaire, urge le gouvernement à restaurer la paix pour favoriser la femme à vaquer librement à ses occupations. Dans une interview nous accordée ce Dimanche 15 Octobre 2023 à l’occasion de la journée internationale de la femme rurale, madame Zawadi Kahindo Vihumbira, coordonnatrice de la LOFEPACO, indique que la femme rurale traverse une vie pénible ces derniers temps. Elle parle de l’abandon de son champ suite à l’insécurité ; les poussant ainsi à mener une vie de mendicité dans son milieu de refuge. De l’autre côté, notre interlocutrice parle des cas de viol dont est victime la femme rurale, orchestré par des groupes rebelles  qui pullulent actuellement dans les zones où elle mène ses activités champêtre. Une situation qui paupérise la femme paysanne. « Il y a encore beaucoup des défis que les femmes paysannes sont entrain de traverser dans des milieux ruraux. Si on commence premièrement dans ce territoire de Beni ; c’est un territoire qui est menacé par l’insécurité et quand vous attendez parler de l’insécurité, la femme vraiment, elle est victime, parce que, lorsqu’il y a l’insécurité il y a des limités ; donc elle ne peut pas accéder facilement à son champs et elle est exposer à beaucoup des risques lorsqu’elle doit se rendre aux champs, quelque chose qui est vraiment déplorable. Un autre problème c’est le changement climatique. Cela plonge la femme rurale dans une sous production » a dit Zawadi Kahindo Vihumbira. Au regard de cette situation, la LOFEPACO, craint que cette situation puisse créée une crise alimentaire au sein de la communauté, vue que la femme rurale qui se donne à alimenter le public en produit vivrier n’accède plus à son champ. C’est ainsi que madame Zawadi Kahindo Vihumbira, coordonnatrice de la LOFEPACO, plaide pour la restauration de la paix dans la partie Est de la RDC. « A notre gouvernement de continuer à renforcer la sécurité pour permettre à la femme rurale de s’épanouir sans soucis. Je peux dire que la femme rurale est le poumon même de l’alimentation dans notre pays voire sur le plan mondial. Tout ce que nous mangeons, provient des champs et c’est vraiment la main de la femme qui contribue à grande partie à la production et nous amener même ce que nous pouvons trouver sur le marché » a-t-elle ajouté.  Il faut noter que plusieurs entités rurales sont actuellement abandonnées par ses habitants suite à l’insécurité grandissante surtout dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu dans l’Ituri ; des zones secouée par l’activisme des groupes rebelles nationaux d’un côté et de l’autre côté étranger.Signalons que pour cette année 2023, la journée internationale de la femme rurale a été célébrée ici localement sous le thème : « Autonomiser la femme rurale dans la lutte contre l’extrême pauvreté, la faim et la malnutrition afin de parvenir à l’égalité de sexe.

Le 15 Octobre de chaque année, le monde entier célèbre la journée dédiée à la femme rurale. Pour cette année 2023, cette journée a été célébrée ce Samedi 14 Octobre dans différents sites mis en place par la Ligue des Organisations des Femmes du Congo LOFEPACO comme à Mulo/Lubero, Lukanga, Kipese, Kyondo et ailleurs. Tout d’abord à Mulo/Lubero où les femmes venues des différentes organisations membre de la LOFEPACO se sont réunies ; des échanges ainsi que l’exposé sur le thème du jour ont été au rendez-vous. Madame Kavira Kapitula Espérance, numéro un de la LOFEPACO a instruit les femmes au tour du thème ; « Autonomiser la femme rurale dans la lutte contre l’extrême pauvreté, la faim et le mal nutrition afin de parvenir à l’égalité de sexe ». Kavira Kapitula Espérance, a exhortée les femmes à entreprendre pour leur autonomisation. Elle a montrée que la femme joue un grand rôle au sein de la société et que c’est grâce à cette femme que différentes entités urbaines sont alimentées à produit vivrier ; c’est ainsi qu’elle a invité la femme à ne pas s’est sous-estimé et de braver la peur pour faire face aux différentes contraintes que la femme rurale subisse. A Kipese, les femmes agricultrices ont été autour d’une même table pour réfléchir sur la vie de la femme rurale. Des exposés, des jeux voire des théâtres  ont été organisés par des femmes venues des différentes OP de la LOFEPACO pour marqués cette journée du 15 Octobre. Ce même Samedi en commune rurale de Kyondo, cette journée a été célébrée. Kahambu Minda Gentille, animatrice principale au sein de la LOFEPACO a entretenue les femmes de CMDL, UFAP, IFD, ICOOFADE, SYDIP et SODEC au tour du thème du jour. Notons que la matière apprise a été appréciée par les participantes qui ont promis mettre en application les notions reçues de la LOFEPACO. A Kyanzaba, cette journée a été célébrée le Dimanche 15 Octobre. Plusieurs cérémonies ont été au rendez-vous pour colorer cette journée dédiée à la femme paysanne. Un défilé est allé du centre de Kyanzaba dans la localité Batangi-Bingo pour chuter à l’entrepôt de la LOFEPACO de Kyanzaba où la délégation de la LOFEPACO conduite par la présidente, Kavira Kapitula Espérant a échangée avec les célébrants du jour.    Difficultés que traverse la femme rurale Cependant, la femme rurale fait actuellement face à plusieurs défis, influençant négativement sur son épanouissement. Les participantes à l’activité de ce jour, parlent surtout de cas de vol qui sont devenus monnaie courante dans cette partie du territoire de Lubero. A cela s’ajoute la divagation des bêtes qui dévastent leurs champs, ce qui rabaisse le taux de production. Le changement climatique mais également l’impraticabilité des désertes agricoles font également partie des difficultés majeures auxquelles fait face la femme rurale.

Le 15 Octobre de chaque année, le monde entier célèbre la journée dédiée à la femme rurale. Pour s’apprêter à la commémoration de cette journée, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO) entraver son service de l’animation s’est réunie jeudi dernier pour réfléchir sur le thème du jour. Ayant constaté que ni au niveau mondial ni au niveau national, aucun thème n’a été défini jusque-là, les animatrices de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO) ont résolues de choisir un thème ici localement pour la commémoration de cette journée. Et comme la date du 15 octobre de cette année (2023) tombe un certain dimanche, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO) a décidée de célébrer cette journée le Samedi 14 Octobre 2023 dans les différents sites déjà établis.   Voici le thème qui a été proposé et maintenu par les participants : « Autonomiser la femme rurale dans la lutte contre l’extrême pauvreté, la faim et la mal nutrition afin de parvenir à l’égalité de sexe ». Le même thème à Kiswahili : « Kujitegemeya kwa mwanamke mukulima kwa kupiganicha hali ya umaskini, jaa na malishio mabaya kwakufikiya usawa wa umbo » Kahambu Minda Gentille, animatrice au sein de la LOFEPACO fait savoir que ce thème a été tout d’abord choisi dans l’objectif d’amener la femme rurale à être autonome et d’accroître ses revenus mais également de renforcer ses capacités d’auto-prise en charge. A cela s’ajoute la situation que la femme traverse liée surtout aux us et coutume ainsi qu’à l’inégalité des sexes dans la communauté. Elle indique aussi que ce thème a également été choisi vu le contexte sécuritaire actuel dans la partie Est du pays, caractérisé par une insécurité grandissante, viol, impunité, impraticabilité des routes de dessertes agricoles, etc. « Vu la situation actuelle, nous avons pensées que nous devons apprendre les femmes en générale et à particulier la femme rurale à l’autonomisation, cela à créant des AGR et à se lançant dans l’entrepreneuriat. Les zones où la femme exerce ses activités quotidiennes liées surtout aux champs sont maintenant menacées par l’insécurité. Nous pensons que la femme ne restera pas toujours dans l’attentisme jusqu’à ce que la paix soit rétablie dans ces entités. En attendant que la paix revienne ; nous avons vue qu’il serait mieux d’apprendre à la femme à entreprendre et être autonome ; pas seulement rester entrain de passer ménage par ménage pour sa survie ». A elle d’ajouter qu’« à partir de cette autonomisation de la femme rurale, elle apportera aussi sa contribution au développement de son milieu », a martelée Kahambu Minda Gentille. Cependant, plusieurs défis qui freinent l’évolution l’autonomisation et l’évolution de la femme rurale ont été évoqués par les animatrices de la LOFEPACO. Elles citent notamment : l’insécurité qui gangrène les zones où la femme rurale effectue ses activités de champs, l’impraticabilité des routes de dessertes agricoles, la stigmatisation de la femme dans la communauté, pour ne citer que ceux-là. Tout à saluant le travaille abattu par la femme dans différents coints du pays, Madame KAVIRA KAPITULA Espérance, alors présidente du Conseil d’Administration de la LOFEPACO, a dans un communiqué rendu public ce Mercredi 11 Octobre 2023 invitée toutes les femmes à s’activer pour participer massivement à cette journée à Bunyuka, Bulambo, Kyondo, Maboya, Beni, Mavivi, Oïcha, Kasindi, Mwenda, Mutwanga, Irango, Kyanzaba, Cantine, Kasindi, Kambau,Musienene, Kimbulu, Lukanga, Mulo-Lubero, Kipese, Kitsombiro, Muhangi, Mubana et ailleurs afin d’honorer la femme rurale.

Âgée de 32 ans, Madame Kavira Kapitula Espérance est la deuxième fille de Kakule Mukenye Emmanuel et Kavira Kite Agnès. Kapitula Espérance est une jeune agricultrice, passionnée de la filière Maïs et éleveuse de lapin, au sein de l’Union des Coopératives des Femmes Agricultrices UCOOFEA de Lukanga dans le groupement Bukenye, chefferie de Baswagha en territoire de Lubero c’est dans la province du Nord-Kivu. Kavira Kapitula Espérance, est originaire de Lukanga dans le territoire de Lubero où elle détient environ un hectare de champs de Maïs. Elle est une femme plus engagée dans le monde de développement visant l’amélioration des conditions de vie de la femme rurale. Et pour matérialiser sa vision, Kavira Kapitula Espérance, fait partie des grands leaders qui défendent les droits et qui visent à rendre saine les conditions de vie de la femme rurale au sein de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO). Après ses études secondaires à l’Institut Malera, option technique sociale où elle a obtenue son diplôme d’Etat, Kavira Kapitula Espérance, a fait l’Université de l’Assomption au Congo (UAC)/Institut Supérieur de Développement (ISD) où elle a obtenue son diplôme de licence en Sciences de gestion développement et management, option ; gestion des entreprises de développement rural. Madame Kavira Kapitula Espérance est bénéficiaire de plusieurs formations avec: LOFEPACO (2006) : Formation sur le leadership féminin;FACT/Butembo (2008) : Formation sur l’approche FACT (Farmers Advocacy Consultation Tool), un outil de conduire un Lobbying et Plaidoyer ?;LOFEPACO (2018) : Formation sur les 5 capacités de base d’une organisation de développement organisée;LOFEPACO (2018) : Formation sur le cycle d’un projet;EAFF/NAIROBI (2019) : Entrepreneuriat et finance ;CSA (2022) : Formation en recherche action. Cherchant à concrétiser sa vision, celle de promouvoir et améliorer les conditions de vie de la femme rurale, madame Kavira Kapitula Espérance, a occupée plusieurs postes dans les organes de prise de décision des organisations féminines paysannes UCOOFEA et LOFEPACO. Au sein de l’UCOOFEA, Kavira Kapitula Espérance, a respectivement été : De 2003 à 2005 : Vice présidente du Conseil d’Administration (CA) de l’UCOOFEA ;De 2015 à 2020 : Présidente de département jeune de l’UCOOFEA Au sein de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO), madame Kavira Kapitula Espérance a successivement été : De 2010 à 2012 : Conseillère du département jeune;De 2012 à 2015 : Présidente du département jeune;De 2020 à nos jours : Présidente de la LOFEPACO. Dans son actif, il faut signaler quelques réalisations ; il s’agit de la création des plusieurs coopératives de Base à Kibwa-Kinyatsi (UCOOFEA), Vwalengire et à Isokolo ; lesquelles coopératives éduquent la femme rurale sur la gestion financière pour une autonomisation durable; la mobilisation des fonds auprès des bailleurs (7 projets financés) ; construction d’un garage et salle de réunion au bureau de la LOFEPACO de Butembo ; installation et opérationnalisation du bureau de liaison de Beni ; construction de l’entrepôt de 500 tonnes à Beni dans le cadre du projet PASA-NK ; opérationnalisation de la station agricole de Mandimba. Il faut noter qu’en date du 13 Décembre 2020, madame Kavira Kapitula Espérance, a été élue présidente de la LOFEPACO par les membres de cette organisation paysanne, réunis au sein de sa 21ème assemblée générale, dite parloir.