Dans l’objectif de booster l’agriculture tout en respectant les mesures agroécologiques, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo, LOFEPACO, et les agriculteurs du site de Ighaviro dans le groupement Basongora en secteur de Ruwenzori territoire de Beni, ont procédé Mardi 23 Septembre 2025 à l’installation du champ école de la saison de septembre. Cette installation intervient après l’évaluation de la saison de Mars dernier, qui a été jugée positive par les agriculteurs bénéficiaires du projet Innovation participative des pratiques agroécologiques dans le Nord Kivu (RDC).
Dalmond KATHUKO, chercheur du CERAVEG/UCG Butembo, a indiqué que dans le premier cas, cette activité vise à étudier l’influence des matières organiques qui seront utilisées comme fertilisant local pour essayer de maximiser le rendement du riz alors que dans le second cas, deux types de fertilisant dont le fertilisant liquide qui sera fabriqué par les agriculteurs eux-mêmes et les fumiers du chèvre seront utilisés pour voir la capacité de l’un de ces produits afin de conseiller son utilisation aux riziculteurs de ce site.
« Nous sommes venus installer un champ école à partir duquel nous allons démontrer les bonnes pratiques agricoles à un groupe d’agriculteurs expérimentateurs afin que chacun (e) aille appliquer dans son champ individuel. Nous venons de faire deux installations qui sont de deux dispositifs différents. Le premier dispositif il est en bloc complètement aléatoire où nous allons essayer de tester l’influence de la matière organique qui va être utilisée comme fertilisant local pour essayer de booster le rendement du riz », a indiqué l’ingénieur chercheur Dalmond KATHUKO. A lui d’ajouter : « Le deuxième dispositif, il est en parcelle divisée où nous allons prendre deux types de fertilisants ; il y aura le fertilisant liquide qui sera bien attendu fabriqué par les agriculteurs avec notre accompagnement et une autre partie nous allons utiliser les fumiers de chèvre. A cela, nous allons maintenant adjoindre les différentes fréquences de sarclage qui nous permettront de voir quelle est la combinaison qui va nous permettre de minimiser l’effet du striga sur la culture du riz ; parce que vous comprendrez que dans cette région il y a le problème de l’invasion du striga dans les champs » a-t-il conclut.
Il indique que différentes formations seront organisées en faveur de vingt agriculteurs expérimentateurs de Ighaviro portant sur la préparation et l’utilisation des biofertilisants à base de différentes matières organiques mais également des urines humaines, a-t-il chuté.
