Semaine du Manioc organisée à Muhanga par le syndicat Ingabo: la LOFEPACO a participé aux activités

Clôture Vendredi 25 Octobre dernier des activités de la semaine du manioc organisée à Muhanga par le Syndicat Ingabo dans le cadre du projet FO4ACP, en collaboration avec l’EAFF (Eastern Africa Farmers Federation). Les cérémonies y relatives se déroulent dans les enceintes de l’hôtel Lucerna dans le district de Muhanga c’est dans la province du Sud au Rwanda.

Démarré depuis Mercredi 23 jusqu’au 25 octobre, soit trois jours durant, cette activité a été organisée dans le but de promouvoir un modèle de la chaîne de valeur du manioc constituant un système alimentaire de base dans plusieurs pays Africains et s’est déroulée sous le thème : « Exploiter les opportunités disponibles pour améliorer la contribution de la chaîne de valeur du manioc aux systèmes alimentaires durables ».

Au cours de cette activité dite « Semaine du manioc », les participants à cette session, essentiellement des chercheurs sur les innovations, ont échangé des expériences et mené des discussions sur les systèmes semenciers et les stratégies d’augmentation de la production de manioc. Ces derniers ont exploré comment le manioc peut plus contribuer aux systèmes alimentaires durables et améliorer de subsistance des agriculteurs à travers le monde.

Il faut le dire, la semaine du manioc rassemble les principaux acteurs du secteur agricole pour évaluer collectivement l’état actuel de l’industrie et élaborer des recommandations concrètes pour soutenir l’agriculture qui reste l’épine dorsale de l’économie du pays. Cet évènement a été organisé par le syndicat des agriculteurs INGABO à travers le projet FO4ACP, en collaboration avec l’EAFF et d’autres partenaires du projet, notamment la LOFEPACO. Notons que dans le cadre de ce projet, la LOFEPACO encadre 275 agro-commerçants réunis à travers 11 structures, dont la plupart sont à caractère coopératif, œuvrant en Territoires de Beni et de Lubero au Nord-Kivu.

Cette valeur nutritionnelle élevée du manioc

Le manioc est plus qu’un aliment de base riche en calories. C’est un aliment polyvalent qui peut être transformé en farine, en frites ou en amidon, fournissant des glucides, des fibres, des vitamines et des minéraux essentiels à des millions de personnes à travers l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. Avec un bon enrichissement, les produits du manioc peuvent également remédier aux carences en micronutriments, telles que le fer et la vitamine A, contribuant ainsi à la santé et au bien-être des populations vulnérables.

Le manioc, un moteur de croissance économique

Le rôle du manioc s’étend au-delà de l’alimentation des personnes ; il alimente les économies. Qu’il s’agisse de petits exploitants agricoles ou de transformateurs à grande échelle, le manioc est une culture génératrice de revenus qui peut transformer les moyens de subsistance. Ses sous-produits sont utilisés dans la production d’aliments pour animaux, de biocarburants et de produits industriels, créant de nouvelles opportunités de marché. En investissant dans les chaînes de valeur du manioc, les pays peuvent non seulement réduire la faim, mais aussi stimuler l’économie rurale, réduire la pauvreté et créer des emplois.

Le manioc, une souveraineté alimentaire et autonomisation locale

La promotion du manioc en tant qu’aliment de base renforce la souveraineté alimentaire ; le droit des citoyens à définir leurs propres systèmes alimentaires. Dans les régions où le manioc est autochtone, comme l’Afrique subsaharienne, il représente plus que la simple subsistance; il est un symbole du patrimoine culturel et de l’autonomie. En exploitant les connaissances locales et en soutenant la production de manioc, les communautés peuvent réduire leur dépendance à l’égard des céréales importées, renforçant ainsi leur résilience aux fluctuations du marché alimentaire mondial.

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